jeudi 12 juin 2008

Les Micmacs

Au 15e siècle, les Mi’kmaq occupaient la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la partie sud de la péninsule gaspésienne. Nomades, ils vivaient essentiellement de leurs activités de chasse, de trappe, de pêche et de cueillette de plantes et de fruits. Habiles navigateurs, ils voyageaient sur tous les cours d’eau de la région de la baie des Chaleurs et dans le golfe du Saint-Laurent jusqu’aux îles Saint-Pierre et Miquelon. L’arrivée des Européens, les maladies nouvelles que ceux-ci apportèrent et l’apparition de la traite des fourrures ont bouleversé le mode de vie traditionnel des Mi’kmaq, déclenchant guerres et autres catastrophes. Après avoir été décimés à presque 90 %, ils ont été également dépossédés de leurs territoires par l’avancée de la colonisation. Ce n’est qu’au 19e siècle qu’ils récupérèrent une toute petite partie de leur ancien territoire.

Au Québec, les trois communautés se trouvent en Gaspésie : Listuguj, Gesgapegiag et Gespeg, cette dernière n’ayant pas de territoire défini. La nation mi’kmaq compte 4 944membres, dont 2 416 vivent hors communauté. De cette population, 40 % parlent toujours la langue ancestrale. L’anglais est la langue seconde.