Hier, le premier ministre du Canada a présenté ses excuses aux survivants des pensionnats indiens en raison des abus que ceux-ci ont subis. Ces abus sont bien connus et méritent certainement des excuses du gouvernement canadien.
Plus de 15 000 personnes (probablement plus) des Premières Nations du Québec ont connu cette période tragique, ont été arrachées de leur famille dès l’âge de 6 ans (parfois 5), pour être transportées dans un pensionnat, où elles devaient rester dix mois par année. L’objectif, clair et avoué, était d’assimiler le jeune autochtone à la société canadienne. La méthode était catégorique et cruelle. Les punitions physiques étaient fréquentes et atteignaient souvent des proportions inacceptables. Plusieurs y ont même perdu la vie.
Les pensionnats ont laissé des traces importantes. Ses effets dévastateurs sont perceptibles dans plusieurs communautés.